jeudi 22 septembre 2011

Planifier un don au profit d'un organisme de bienfaisance

Le don planifié, comme moyen de venir en aide à un organisme de bienfaisance, continue de gagner du terrain auprès des Québécois. De plus en plus de gens sont d'avis qu'il s'agit d'une excellente façon de faire la différence auprès de l'organisme de bienfaisance qui partage ses mêmes valeurs.  Au sens large, le don planifié désigne tout don qui a fait l'objet d'une planification financière, fiscale ou successorale afin d'en tirer les meilleurs avantages au moyen des crédits d'impôts qu'il procure.  De plus, par sa particularité d'être différé au décès du donateur, le don planifié permet d'être substantiel.

Il existe différents types de dons planifiés, soit le don testamentaire, le don par assurance-vie, la rente de bienfaisance, la fiducie de bienfaisance et le don de valeurs mobilières. Le choix des modalités dépendra de ses objectifs, de son âge et de sa situation familiale.

Serait-il possible de désigner un organisme de bienfaisance comme bénéficiaire du capital décès de votre police d'assurance-vie et bénéficier d'avantages fiscaux de votre vivant ? Oui. En souscrivant à une une police d'assurance-vie en nommant bénéficiaire irréversible et propriétaire de cette police votre organisme de bienfaisance ou fondation préférée, vous recevrez annuellement, de votre vivant, un reçu pour don de la valeur des primes que vous aurez payées.

Il est important de se rappeler que pour permettre d'être déduit des impôts à payer, le don doit être fait à un organisme de bienfaisance ou fondation inscrit à l'Agence du revenu du Canada.

Me Claudia Côté, B.A., LL.L.
Avocate et conseillère juridique
claudiaccote@outlook.com

mercredi 21 septembre 2011

Une reconnaissance envers saint frère André !

À l’âge de 57 ans, M. Richard, retraité depuis 2008 de l’industrie des matériaux électriques pour laquelle il a travaillé pendant 30 ans, est encore très actif et surtout, il continue de penser aux autres.

Il a accepté de venir me rencontrer pour me livrer son témoignage sur son attachement envers son organisme de bienfaisance préféré.

Il m’a fait part de son projet philanthropique et des raisons pour lesquelles il a choisi de faire un don par testament audit organisme.

Il m’explique son cheminement.  « (…) En 2009, j’ai vécu une grande déception face à certains amis.  J’ai alors remis en question plusieurs aspects de ma vie. » 

« (…) je me suis levé un matin et c’est là que j’ai décidé de revenir à la base [...] ». 

Je lui demande alors de me raconter son histoire.  

À sa naissance, il avait une malformation osseuse aux deux jambes.  Suivant les recommandations du médecin de famille, ses parents consultèrent des spécialistes  à l’hôpital pour enfants.  Son cas était extrêmement rare ! Il dut subir une opération pour investigation puisque les médecins ne savaient pas quoi faire.  Après la première opération, les médecins suggérèrent d’en faire une autre et tous étaient d’avis que ses chances de marcher étaient très minces. Son père refusa la seconde opération. Il croyait que son fils souffrirait encore inutilement.  

M. Richard m’explique que ses parents avaient une grande confiance au frère André et avaient décidé de  l’appeler André au lieu de lui donner le nom de son parrain, Fernand. . « (…) ma mère est une Bessette.  Je me rappelle lorsque mon grand-père maternel prenait plaisir à nous expliquer ce lien de parenté et à nous raconter les souvenirs qu’il avait du frère André ». 

« (…) mes parents se sont tournés vers la prière, mon père, ma mère et ma grand-mère ont prié tous les jours le frère André. Je les voyais se rendre à l’église qui était à côté de l’hôpital.  Il m’arrivait souvent de les accompagner. » Il me raconte qu’en grandissant, les os de ses jambes se sont replacés tranquillement.  Il a marché beaucoup plus tard que la normale des enfants,  mais sans restriction. 

Depuis sa remise en question en 2009, il me confie que sa vie s’est améliorée sur plusieurs aspects.

Il m’explique : « Avant, je n’étais pas heureux, peu sociable, renfermé. Maintenant, depuis que je me suis tourné vers le frère André, j’ai changé. Je marche deux heures par jour, je rends services aux autres, je suis plus ouvert aux gens et plus positif. »

« Je suis conscient que l’entretien et la rénovation de l’Oratoire coûte cher, et c’est pour ça que je veux faire un don substantiel à mon décès pour rendre hommage au frère André et pour le remercier. » 

M. Richard est convaincu qu’une fois de plus, prier le frère André l’a aidé. 

Il poursuit en me disant : «  (…) je m’identifie au frère André parce qu’il a été persévérant dans sa vie et parce qu’il a cru à ses rêves. Il est un exemple à suivre. »

Monsieur Richard vient se recueillir à l’Oratoire aussi souvent qu’il le peut.  Et, grand motocycliste, il ne manque jamais la bénédiction des motos en mai et en profite pour venir allumer un lampion.

En terminant, il conclut : « J’étais présent le 30 octobre au Stade Olympique et je suis très heureux qu’enfin son œuvre et ses miracles aient été reconnus »

A titre de reconnaissance envers l'organisme de bienfaisance qui l'a soutenu lors d'épreuves difficiles, M. Richard a choisi de faire un don par testament à cet organisme en l'instituant son légataire résiduel à 60%.

Je remercie M. Richard pour ce beau témoignage et pour ce geste généreux !


Me Claudia Côté, B.A., LL.L.
Avocate et conseillère juridique
claudiaccote@outlook.com